Tu es un jeune footballeur et tu rêves de devenir professionnel ? Alors, tu dois absolument connaitre Impulstar, le plus grand tournoi de street foot en Île-de-France.
Cette compétition qui a lieu chaque année à Paris est une occasion en or de venir montrer ton talent devant d’importants professionnels du milieu. Lors du tournoi, de nombreux entraineurs et recruteurs de grands clubs s’installent dans les gradins dans l’espoir de dénicher la perle rare. Depuis 2011, des équipes de sept joueurs venues de toute la France, près d’une centaine, viennent s’affronter dans des matchs à cinq contre cinq. Les joueurs ont entre 14 et 16 ans, l’âge fatidique pour être repérés, intégrer un centre de formation et, qui sait, devenir un pro.
Ceci dit, Impulstar n’est pas seulement une vitrine pour les ados avides de succès. L’idée est aussi de briser les préjugés qui pèsent sur les jeunes de banlieue. Le football sociabilise, pose des limites, éduque au bien-être collectif. Il nécessite de la discipline, de l’humilité et une bonne maitrise de soi. Ce tournoi valorise ainsi la jeunesse, lui offre une perspective, lui fait confiance. Et pour cela, il n’y a pas que les organisateurs. De nombreux artistes participent bénévolement à la manifestation ou viennent simplement l’encourager par leur présence. Sans compter tous les joueurs professionnels qui passent dire bonjour et accordent un moment précieux à leurs fans pour échanger quelques mots encourageants ou faire un selfie. Parmi ceux qui apportent leur soutien au projet, on compte Riyad Marhez, Rio Mavuba, Blaise Matuidi ou encore Wissam Ben Yedder, pour ne citer qu’eux.
Au-delà de l’aspect compétitif, il s’agit donc d’un événement chaleureux, rassembleur et familial. Aya Nakamura, Fianso, Ninho, Sadek, mais aussi des humoristes comme Omar Sy ou Jean Dujardin et d’autres influenceurs, sont déjà venus soutenir les futurs prodiges. Musique, performance, adrénaline, humour, tous les ingrédients d’un tournoi réussi sont là. Entre les matchs, les artistes performent gratuitement, offrant un show généreux et dévoué à leurs petits protégés. Les joueurs, en plus d’être soutenus par leurs amis, sont aussi stimulés par le regard de leurs idoles et des médias importants tels que Canal Football Club ou Booska-P.
Au compteur, neuf saisons du tournoi ont déjà eu lieu et les organisateurs ont bien l’intention de continuer sur leur lancée. Ce tournoi populaire et non lucratif tend à devenir une véritable référence dans le monde du sport. Et il mérite bien ses 5000 spectateurs. En effet, Impulstar est un tournoi de qualité. Chaque année, les organisateurs cherchent à offrir un show meilleur encore que le précédent. Mais ce qui prime avant tout, c’est le sérieux des joueurs. Ces adolescents, qui, pour la plupart, doivent leur aisance technique à la rue, mettent la barre haut. Pour se motiver les uns les autres, ils lancent régulièrement l’incontournable leitmotiv du tournoi : « Balle au pied, personne ne peut me stopper »
Néanmoins, il faut savoir que cette très intéressante initiative est à l’origine d’un drame. Dans un quartier d’Argenteuil en banlieue parisienne, le city-stade surnomé San-Siro était devenu un point de chute pour les jeunes. Bernard Messi (a.k.a. Nar-B), le fondateur du tournoi, raconte l’accident de moto qui valut la vie d’un de leurs camarades. Pour soutenir la famille en deuil et rendre hommage à leur ami défunt, le quartier avait voulu se mobiliser et récolter des fonds en organisant un petit tournoi de foot. L’événement a tant et si bien marché que, l’année suivante, Bernard Messi organisait la première édition d’Impulstar avec son fidèle associé, le joueur et agent, Meissa N’Diaye.
Il est évident qu’avec le réseau musical du fondateur et les contacts dans le milieu du football de son partenaire, le tournoi allait être une belle réussite. A force de volonté et d’un carnet d’adresses bien fourni, les associés pouvaient démarrer leur projet sur de bonnes bases. D’ailleurs la première édition fut un réel succès et une source de motivation considérable pour poursuivre l’aventure que nous connaissons aujourd’hui.
Enfin, Impulstar témoigne d’un joyeux mélange entre culture urbaine, professionnalisme et mixité sociale. Loin d’être une démarche commerciale, le tournoi est une initiative qui vient du cœur et ça se sent. Pour que le tournoi puisse voir le jour, les organisateurs ont dû y mettre de leur poche. C’est cet esprit humain et bienveillant qui enrobe le tournoi du début à la fin. Certes, le but est de remporter la coupe, mais cela n’enlève rien aux valeurs fondamentales qui circulent, entre autres, la tolérance et la solidarité. Impulstar nous rappelle par cette occasion que le football est un sport universel en invitant les 2 meilleures équipes de street foot féminin pour un match de gala.
Concrètement, que faut-il faire pour participer au tournoi ? Il suffit de télécharger, imprimer et compléter le formulaire en ligne disponible sur la page officielle d’Impulstar. Repense au fameux slogan « Balle au pied, personne ne peut me stopper » qui résonne dans le cœur de tous ceux qui y sont passés avant toi. Georges-Kevin Nkoudou a lui-même été repéré lors de la première édition du tournoi Impulstar.
Au vu du contexte actuel de crise sanitaire due au coronavirus, les organisateurs d’Impulstar se sont vus contraints d’annuler les éliminatoires de la Saison 10 prévus les lundi et mardi 13 et 14 avril 2020. De nouvelles dates seront programmées dès lors que la situation se stabilisera. A suivre !
Toi aussi, tente ta chance et participe à cette belle fête de football.
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